Notre cerveau confond le paraître et l’être. La communication débute avant de transmettre le message. Les aspects visuel, auditif, olfactif ou cinétique exercent une influence significative sur l’émotion de notre interlocuteur, presque comparable au message lui-même.
Bien que cela puisse être considéré comme une caractéristique subjective ou un simple préjugé, la réalité est que cela n’est que partiellement vrai.

Même avant l’expression verbale du message, notre cerveau se divise en deux aspects distincts : le préjugé cognitif, complètement conscient et fondé sur nos apprentissages, préconceptions sociales, économiques, raciales, de genre, etc. ; et le préjugé émotionnel, primitif et tout aussi inconscient.

Tout cela peut être expliqué à travers l’iconologie de l’image, également connue sous le nom de science de l’image, une discipline liée aux pionniers du XXe siècle tels que Aloïs Riegl, Aby Warburg et Erwin Panofsky. Cette approche peut être appliquée dans divers domaines tels que l’histoire de l’art, le marketing, les sciences humaines, les sciences sociales et même les sciences naturelles.

Personnellement, je m’intéresse à son application dans le contexte de la communication, avant l’intention de communiquer.

Cela dans le but de sensibiliser notre impact, d’améliorer notre efficacité communicative et même de contribuer à une attitude plus positive.